Femme portant un casque et un gilet et manipulant un walkie-talkie dans un environnement industriel pour illustrer l'important de la protection du travailleur isolé et les avantages de la solution de géolocalisation indoor Wheere

Check-list des essentiels de la protection du travailleur isolé

La protection des travailleurs isolés est un enjeu crucial pour de nombreuses entreprises. Pour aider les responsables à mettre en place les dispositifs les plus adaptés, découvrez notre check-list des éléments clés à considérer.

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Protection des travailleurs isolés : une priorité pour les entreprises

La protection des travailleurs isolés est à la fois une obligation légale et une priorité pour les entreprises qui emploient des collaborateurs amenés à exercer leurs missions hors de vue et de voix de leurs collègues. Ces situations d’isolement exposent les employés à divers risques — accidents, malaises ou agressions — nécessitant des dispositifs de protection adaptés et efficaces. Afin d’accompagner les responsables dans la mise en place de ces solutions de sécurité indispensables, nous avons élaboré une check-list des éléments essentiels à prendre en compte.

Check-list des éléments essentiels à prendre en compte lors de la mise en place de la protection travailleurs isolés dont technologie de géolocalisation indoor

1. Analyser le cadre juridique et règlementaire de la protection du travailleur isolé

Avant de déployer des dispositifs de protection du travailleur isolé, il est essentiel d’analyser le cadre juridique et réglementaire applicable en fonction du territoire où évolue l’entreprise, ainsi que son secteur d’activité. En France, plusieurs dispositions légales encadrent la protection des travailleurs isolés :

En France, l’employeur est tenu par exemple d’identifier et d’évaluer les situations de travail isolé dans le cadre de son évaluation des risques professionnels. Le Code du travail précise également que certains travaux ne peuvent être réalisés par un travailleur isolé tel que les interventions comportant le port manuel d’une masse supérieure à 30 kg ou nécessitant le port d’un équipement de protection respiratoire isolant.

Aux États-Unis, la protection des travailleurs isolés est encadrée par l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA). Bien que l’OSHA ne dispose pas de réglementation spécifique pour tous les secteurs, certaines industries, comme la construction navale, sont soumises à des normes précises.

D’autres réglementations internationales, comme celles du HSE au Royaume-Uni, imposent des exigences en matière de prévention des risques. Une bonne compréhension de ces obligations est essentielle pour assurer la conformité légale et éviter toute sanction.

 

2. Évaluer les risques liés à l'isolement

ÉTABLIR LA LISTE DES RISQUES SPECIFIQUES

Cette étape commence par le recensement de toutes les situations où un employé se trouve hors de portée de vue ou de voix de ses collègues. Cette identification doit prendre en compte les différents lieux, horaires et conditions de travail.

Une fois les situations de travail isolé identifiées, l’employeur doit analyser les risques associés à chacune d’elles. Cette analyse comprend :

  • Risques liés à l’environnement de travail : présence de machines dangereuses, manipulation de substances toxiques, risques de chutes ou d’accidents liés à l’infrastructure.

  • Risques liés à l’activité professionnelle : tâches nécessitant une attention soutenue, utilisation d’équipements spécifiques, interventions en hauteur ou en milieu confiné.

  • Risques psychosociaux : stress lié à l’isolement, sentiment de solitude, anxiété due à l’absence de soutien immédiat en cas de problème.

Les travailleurs isolés ont une connaissance précieuse des risques liés à leur activité. Les impliquer dans le processus d’évaluation permet d’identifier des dangers potentiels qui pourraient être négligés autrement et de proposer des solutions pragmatiques.

 

CONSIDÉRER LES FACTEURS AGGRAVANTS

Certains facteurs peuvent augmenter la vulnérabilité des travailleurs isolés :

  • Conditions météorologiques extrêmes : travail en extérieur lors de fortes chaleurs ou de froid intense.

  • Horaires atypiques : travail de nuit ou durant les périodes de faible affluence, réduisant les chances d’assistance en cas de besoin.

  • Zones géographiques isolées : interventions dans des lieux éloignés des centres de secours ou difficiles d’accès.

Documenter et actualiser l'évaluation des risques

L’évaluation des risques doit être formalisée dans un document dédié. En France, conformément à l’article R. 4121-1 du Code du travail,  il s’agit du Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER). Ce document doit être mis à jour régulièrement, notamment lors de modifications des conditions de travail ou après un incident.

Une évaluation rigoureuse et participative des risques liés au travail isolé est indispensable pour mettre en place des mesures de prévention efficaces.

3. Limiter les situations d'isolement par des mesures organisationnelles

RÉORGANISATION DU TRAVAIL ET AMÉNAGEMENT DES HORAIRES

Analysez les processus pour identifier les tâches pouvant être effectuées en binôme ou en équipe, réduisant ainsi le nombre et la durée des interventions isolées. L’INRS recommande de « diminuer le nombre et la durée des interventions isolées » pour minimiser les risques.

Évitez de programmer des tâches isolées pendant les périodes à risque, comme la nuit ou les week-ends, lorsque les secours sont moins disponibles.

Renforcement DE la communication

Établissez des protocoles de communication régulière avec les travailleurs isolés, tels que des appels téléphoniques à intervalles définis ou l’utilisation de systèmes de pointage automatiques, puis déterminez un plan d’action en cas de non-réponse du travailleur isolé, incluant les étapes à suivre et les personnes à contacter. 

Fournissez aux employés des moyens de communication fiables, comme des téléphones portables ou des radios bidirectionnelles, pour maintenir le contact en tout temps.

Image d'une travailleur isolé dans une fondrie pour illustrer l'importance des dispositifs de protection travailleur isolé et mettre en avant la technologie de géolocalisation indoor Wheere

La meilleure façon de limiter les risques liés aux travailleurs isolés est d’adopter une organisation du travail visant à réduire autant que possible les situations d’isolement.

4. Choisir et déployer les dispositifs de protection adaptés

Identifier les besoins

Avant de sélectionner un dispositif, il est essentiel de réaliser une analyse approfondie des risques liés aux missions des travailleurs isolés. Cette évaluation doit tenir compte de la nature du travail (travail en hauteur, manipulation de substances dangereuses, déplacements fréquents), de l’environnement (usine, milieu extérieur, site à accès restreint) ainsi que des horaires de travail (travail de nuit, week-ends, périodes peu fréquentées).

Comparer les différentes solutions disponibles

Les dispositifs de protection des travailleurs isolés se déclinent en plusieurs catégories, parmi lesquelles :

  • Dispositifs d’alarme pour travailleur isolé (DATI) : équipements portatifs capables de détecter une chute, une immobilité prolongée ou permettant d’envoyer une alerte manuelle via un bouton SOS à l’exemple de Theseus
 
  • Systèmes de géolocalisation : outils permettant un suivi en temps réel des travailleurs, souvent intégrés aux DATI ou aux smartphones, assurant une intervention rapide en cas de problème.
 
  • Applications mobiles de sécurité : solutions accessibles sur smartphone, offrant des fonctionnalités comme les check-ins automatiques, les alertes SOS et le suivi de parcours.
 
  • Surveillance vidéo intelligente : utilisée dans les environnements industriels, elle permet de détecter les comportements inhabituels et d’alerter les secours en cas d’incident.

Tenir compte des contraintes techniques et opérationnelles

Chaque solution doit être évaluée en fonction des contraintes liées à l’entreprise, notamment :

  • L’autonomie des dispositifs : un facteur clé pour les travailleurs évoluant en extérieur ou sur de longues durées.
 
  • La connectivité : certains environnements (zones blanches, sous-sols) nécessitent des solutions fonctionnant sans réseau cellulaire.
 
  • L’ergonomie et l’acceptabilité : les équipements doivent être faciles à utiliser et ne pas gêner le travail quotidien.
 
  • La conformité réglementaire : les dispositifs doivent répondre aux exigences légales du pays d’exploitation, comme celles définies par l’INRS en France ou l’OSHA aux États-Unis.

5. Utiliser des systèmes de géolocalisation performants

Une solution de géolocalisation efficace est essentielle pour assurer la sécurité des travailleurs isolés, en permettant un suivi fluide et continu aussi bien en intérieur qu’en extérieur. La principale difficulté réside dans la transition entre ces environnements. 

Les technologies de géolocalisation les plus utilisées dans le cadre de la protection du travailleurs isolés sont : 

  • le GPS (Global Positioning System) :

    Précis en extérieur, mais inefficace en intérieur. Il dépend des signaux satellites, souvent indisponibles dans les bâtiments ou les zones souterraines.

  • Wi-Fi et Bluetooth Low Energy (BLE) :
    Performants en intérieur grâce à la triangulation des signaux émis par des bornes. Requierent une infrastructure dense pour une précision optimale.
  • UWB (Ultra Wideband) :
    Très précis en intérieur avec une marge d’erreur inférieure au mètre. Nécessite de nombreuses balises spécifiques et une installation coûteuse.
La solution Wheere : une transition fluide indoor-outdoor

Contrairement aux solutions traditionnelles, Wheere propose une technologie hybride qui assure une transition transparente entre l’intérieur et l’extérieur, sans perte de suivi. Grâce à une combinaison d’ondes basse fréquence et d’algorithmes avancés, Wheere garantit :

  • Une précision inférieure au mètre, adaptée aux environnements complexes (sites industriels, hôpitaux, etc.).

  • Une continuité de service, même en l’absence de signal GNSS, assurant un suivi en temps réel sans interruption.

  • Une installation simplifiée, ne nécessitant pas d’infrastructure lourde, contrairement aux solutions UWB.

  • Une compatibilité avec divers dispositifs, permettant une intégration fluide aux équipements de sécurité existants.

6. Organiser les secours

Il est crucial de mettre en place un plan d’intervention efficace pour gérer les situations d’urgence, en intégrant :

Définir des procédures d’alerte claires

Pour assurer une gestion efficace des situations d’urgence, il est essentiel d’établir des protocoles de signalement précis et adaptés aux risques spécifiques de l’activité. Ces procédures doivent détailler les moyens de déclenchement d’alerte (bouton SOS, appel automatique, capteurs de mouvement), les interlocuteurs à prévenir (équipe interne, services d’urgence) et les actions à entreprendre à chaque niveau d’alerte. Une sensibilisation régulière des travailleurs sur ces procédures garantit leur efficacité en situation réelle.

Garantir une intervention rapide

Une réponse rapide aux incidents repose sur la disponibilité de ressources humaines qualifiées et de moyens techniques adaptés. Il est crucial de définir des rôles clairs pour les équipes d’intervention, de mettre en place des moyens de localisation précis et de s’assurer que les dispositifs de communication permettent une transmission fluide des informations. Des exercices de simulation réguliers permettent de tester l’efficacité du dispositif et d’améliorer la réactivité en cas de besoin.

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